Conseils d’école extraordinaires
Suite à l’organisation de conseils d’école extraordinaires afin de donner un avis sur le retour à la semaine de jours, la FCPE écoles de Conflans a adressé le courrier ci-dessous à la mairie et à l’inspection de l’éducation nationale (IEN).
Mesdames, Messieurs,
Beaucoup de conseils d’école devaient avoir lieu la semaine dernière, mais les intempéries n’ont pas permis la tenue de ceux-ci.
La plupart des écoles ont donc organisé un conseil d’école extraordinaire, afin de donner un avis sur le retour de la semaine de quatre jours.
Malheureusement, ces conseils d’école extraordinaire ont été organisés dans l’urgence avec pour consigne de ne pas débattre, mais de simplement donner un avis.
Outre ces directives, le délai très court de l’organisation de ceux-ci, qui ne semble pas respecter les textes,
n’ont pas permis aux parents d’élèves d’être présents en totalité. Dans certaines écoles mêmes, une grande majorité de parents n’y ont pas assisté.
Sur un sujet comme celui-là, qui semble si important pour l’enfant, cette précipitation nous semble préjudiciable.
Les conseils d’école du deuxième trimestre devraient avoir notamment pour vocation de donner un avis sur le retour de la semaine de quatre jours, comme l’avait demandé la mairie de Conflans-Sainte-Honorine. Néanmoins, nous nous attendions à pouvoir avoir un débat et à pouvoir comprendre la position de chacun, puisque cet avis est fondamental normalement dans la décision du DASEN d’accepter ou de refuser l’emploi du temps proposé par la ville.
Aujourd’hui, nous avons l’impression que ces conseils ne servent absolument à rien sauf à entériner une décision qui nous semble prise de départ (crainte que nous avions indiquée lors du premier comité de pilotage).
Le débat aurait, sans doute, pourtant permis de comprendre le choix de certains de revenir à une semaine de quatre jours parce que la journée de l’enfant n’est pas satisfaisante aujourd’hui sur notre ville et non parce qu’il considère que quatre jours suffisent pour avoir un apprentissage satisfaisant. Nous aurions sans doute pu mettre en avant des pistes de travail afin de voir ce qui pouvait être fait pour améliorer le bien-être de l’enfant.
Nous regrettons profondément qu’un sujet aussi important que celui-ci soit considéré avec aussi peu d’intérêt lors d’une instance officielle de l’école, lieu où le débat est tripartite (école, mairie, parents).
Nous tenions absolument à vous signaler notre mécontentement et notre déception sur le sujet.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie de croire, Mesdames et Messieurs, en expression de ma considération.
Corinne GROOTAERT